Phénoménologie
Ce cours propose de faire retour à la genèse de la phénoménologie, au moment de sa fondation par Husserl et de sa radicalisation par Heidegger. Les thématiques de la naissance et de la mort et leur rapport à la temporalité serviront de fil conducteur. Husserl ne cesse d’affiner le geste de méditation qui reconduit le sujet au mouvement vivant du « naître à soi-même », tandis qu’Heidegger met à jour les structures existentiales du Dasein dont la mort est sa possibilité la plus propre. Deux regards qui apportent une contribution décisive à l’analyse de notre société et de l’homme contemporain.
Bibliographie
- HEIDEGGER, Martin, Être et Temps [1927], trad. E. Martineau, Paris, Authentica, 1985.
- HEIDEGGER, Martin, Introduction à la métaphysique [1935], trad. G. Kahn, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1967.
- HUSSERL, Edmund, Idées directrices pour une phénoménologie et une philosophie phénoménologique pures, Livre second : Recherches phénoménologiques pour la constitution [1912-1918, publ. 1952], trad. E. Escoubas, Paris, Puf, coll. « Épiméthée », 1982.
- HUSSERL, Edmund, Méditations cartésiennes. Introduction à la phénoménologie [1929, pub. 1931], trad. G. Peiffer et E. Lévinas, Paris, J. Vrin, 1947.
- HUSSERL, Edmund, La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale [1935-1937, publ. 1954], dont Annexe III : La crise de l’humanité européenne et la philosophie [1935], trad. G. Granel, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1976.
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)