La beauté, entre salut et perdition
Pour la sagesse antique, païenne ou chrétienne, l’expérience esthétique est inséparable d’une expérience spirituelle.
De nombreux textes nous disent que la beauté du monde, signe d’une gloire cachée, promesse de sens, ouvre, au cœur du visible, un chemin vers l’invisible.
Mais, d’un autre côté, ces mêmes textes, nous exhortent à la prudence ; la beauté attire tant le regard qu’elle risque toujours de le captiver et, ainsi, de faire écran à ce qu’elle a pour vocation de révéler.
Le projet de ce cours est de lire et commenter des extraits de Plotin et de saint Augustin pour y découvrir les intuitions communes d’une esthétique spirituelle.
Bibliographie
Platon : le Phèdre, le Banquet (GF)
Plotin : Traité 1 (Ennéade I, 6), Traité 31 (Ennéade V, 8), Traité 38 (Ennéade VI, 7)
Grégoire de Nysse : Homélies sur le Cantique des cantiques (Migne, Les Pères dans la foi), La Vie de Moïse (Sources chrétiennes)
Pierre Hadot : Plotin et la simplicité du regard (Folio)
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)
