Albert Camus et le christianisme
Dans une conférence de 1946, Camus se déclare incroyant et réclame un vrai dialogue avec les croyants pour lutter contre les « forces de la terreur » ; il appelle le christianisme à parler dans « un langage clair » et à préserver sa « vertu de révolte et d’indignation ». Trois temps seront ici envisagés : 1 – La « vénération » de Camus pour la personne du Christ, dans sa vie et dans son œuvre. 2 – Son rapport à la morale et à la politique à travers un mot d’ordre : « Il faut choisir entre le Christ et le tueur ». 3 – Son rapport au mystère et au sacré qui nous aide à vivre et à espérer aujourd’hui.
Bibliographie
Conférences et discours. 1936-1958, « Folio », Gallimard, 2017.
Le premier homme (1994), « Folio », Gallimard, 2020.
La peste (1947), « Folio Plus », Gallimard, 1996.
Arnaud Corbic, Camus et l’homme sans Dieu, Cerf, « La nuit surveillée », 2007.
Camus, la philosophie et le christianisme, sous la direction de Hubert Faes et Guy Basset, Cerf « La nuit surveillée », 2012.
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)