Le mal comme néant
Affirmer que le mal est néant n’est-ce pas nier son scandale ? Tout un pan de la tradition théologique et philosophique occidentale témoigne pourtant de cette thèse constante : le mal n’est pas un « quelque chose ». De la lutte contre le manichéisme d’Augustin à la considération du bien comme seul véritable objet de la liberté humaine, les philosophes médiévaux travaillent le concept de mal. Nier la substance du mal ne dispense pas l’homme de sa responsabilité éthique même s’il fait sans cesse l’expérience de sa propre limite. Le séminaire cherchera à poser les jalons médiévaux d’une réflexion contemporaine sur ce nœud de l’existence humaine.
Bibliographie
RICOEUR, Le mal : un défi à la philosophie et à la théologie, Genève, 1986.
F.X. PUTALLAZ, Le Mal, Paris, 2017
MADEC, « Unde malum », in Petites Études augustiniennes, Paris, 1994, p. 121-135.
SENTIS, Saint Thomas d’Aquin et le mal, Paris, 1992.
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)