Rentrée académique : un démarrage plein d’espérance

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Publié le 21 septembre 2022

Réjouissances et inspiration

Le 19 septembre dernier, dans un amphithéâtre plein à craquer, étudiants et enseignants du Centre Sèvres ont assisté à la conférence inaugurale de David d’Hamonville, moine bénédictin de l’abbaye d’En-Calcat, sur le thème : « Entendre la Bonne Nouvelle dans la tempête ». Une intervention alliant sérieux et humour, pour éclairer la notion d’espérance chrétienne. Ce temps de réunion s’est poursuivi avec la célébration de l’eucharistie à l’église Saint Ignace, le partage d’un repas fraternel puis un temps d’information en petits groupe. Cette journée de rassemblement inaugure ainsi les sessions de rentrée des différents cycles, et donne le ton de l’année universitaire à venir.

« Ce moment est très important pour intégrer les nouveaux, et partager un moment chaleureux qui motive chacun en ce début d’année, explique Etienne Grieu, recteur. Il permet aussi de nouer le dialogue de façon simple et accessible, y compris avec les enseignants, pour que les étudiants prennent confiance en eux et osent progressivement développer et affirmer leur façon de penser. »

Un moment de réflexion privilégié

La session de rentrée du 1er cycle permet tout particulièrement de creuser un thème significatif au regard de l’actualité de l’Eglise et de la société, avant que tous se plongent dans leur programme de l’année.  Le thème choisi pour cette année se penche sur la relation entre justice et pardon. Un sujet qui se pose aujourd’hui de manière renouvelée, aiguë, voire dramatique pour des personnes et des communautés, sociales, religieuses, nationales, avec une portée historique, culturelle et universelle.

Pendant deux semaines, les conférences et temps d’échange sont l’occasion pour les étudiants de se rendre attentifs aux situations vécues et de reprendre ces questions à un niveau fondamental, en puisant dans les Écritures, l’histoire du christianisme, les grands débats des traditions théologique et philosophique et en se mettant à l’écoute de la voix des Églises. Cinéastes et romanciers contemporains sont aussi sollicités, étant à leur manière des sentinelles de la mémoire, de l’oubli, de la justice, du pardon.

« L’écoute des situations et le recours aux ressources de la tradition chrétienne permettent de mettre en perspective des tentatives concrètes de conciliation entre justice, vérité, pardon et réconciliation, commente Guilhem Causse, directeur des études du 1er cycle. Il y a urgence à retrouver le sens du pardon et de son rapport à la justice, à revisiter le sens de la justice d’une manière qui tienne compte du pardon. C’est ce que nous souhaitons offrir aux étudiants avec ce rendez-vous privilégié en début d’année. »