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Fidei donum, L’échange entre Églises

Tous les fidèles peuvent le constater, un grand nombre de prêtres venus de pays étrangers appuie les prêtres français dans les diocèses. En 2019, la Conférence des évêques de France (CEF) comptait qu’un prêtre sur trois en France était un étranger ou un prêtre « Fidei Donum », du nom de l’encyclique du Pape Pie XII du 21 avril 1957 qui invite les évêques à mettre certains de leurs prêtres et fidèles à la disposition de diocèses d’autres continents.

En mars dernier, puis plus récemment les 24 et 25 octobre derniers, les Facultés Loyola Paris ont ainsi accueilli des prêtres ‘Fidei Donum’, envoyés par leur diocèse, pour 48 heures de session.

Venant d’un autre pays et acteurs de la pastorale en France, deux questions les motivent pour se retrouver, réfléchir et faire des propositions : comment « apporter de manière adaptée les richesses spirituelles de son Église d’origine » ? … et comment prendre en compte « le contexte socio-culturel du peuple » à qui il sont envoyés ?

Les Facultés Loyola Paris, à la demande de la Conférence Épiscopale Française, proposent un cycle de rencontres sous le signe de la fraternité et de la synodalité.

Deux sessions par an de 48 heures chacune permettent de vivre « Communion, participation, mission ». L’élan dynamique du Synode romain sur la synodalité convient pour décrire ce qui rassemble ces prêtres Fidei Donum. Tout d’abord la méthodologie synodale, avec l’écoute spirituelle de la Parole de Dieu et la parole des autres, l’appui de théologiennes-théologiens dont Anne Cathy Graber pour les Facultés Loyola. Puis, l’objectif étant de travailler à formuler des questions et des propositions qui aident, par l’échange entre Églises, à l’édification d’une Église, une, sainte, catholique et apostolique, la rédaction d’un texte à l’adresse de tous les membres du Peuple de Dieu mobilise chacun.

En 2026, deux nouvelles sessions sont programmées. Elles devraient permettre d’accueillir de nouveaux membres car il ne faut pas que ces prêtres ‘Fidei Donum’ soient « à part » !  Prêtres et laïcs autochtones avec qui ils travaillent seront invités à poursuivre la réflexion. L’enjeu est bien de montrer que l’Église est « Une » et que la présence de ces prêtres est un don pour nous.

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