Simone Weil, L’enracinement
L’enracinement – écrit en 1943, dans un contexte de guerre mondiale et d’empires coloniaux – peut nous aider à décrypter les menaces qui ébranlent aujourd’hui l’ordre international, l’Union européenne et la paix entre les nations. Car le déracinement – géographique, temporel, culturel, moral ou spirituel – est une « maladie » qui se nourrit de la conquête militaire, du colonialisme, du « poison » de l’argent, d’une instruction coupée des traditions, de la haine de l’État et de l’arbitraire. L’objectif du séminaire est de comprendre les « besoins de l’âme », d’accorder la même attention au déracinement ouvrier qu’au déracinement paysan, de ne pas confondre la patrie avec un « bien absolu », de refuser « le choix entre le désordre et l’idolâtrie », et de préférer la justice à la « fausse grandeur ».
Bibliographie
S. Weil, L’enracinement. Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain, Gallimard, coll. « Folio essais », 1990.
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)