Puissances et impérialismes (15 oct.) : Frontières, intangibles et/ou instables

En partenariat avec la revue Etudes

La frontière n’est pas qu’un trait sur une carte. Elle est une limite, à l’intérieur ou à l’extérieur de laquelle s’identifient aussi bien les personnes que les communautés, nationales en particulier. Une approche géopolitique de la frontière ne peut négliger ce que cette notion induit de médiation, de bonne distance, d’équilibre ou de juste mesure, censés nous permettre d’exposer à autrui qui nous sommes et ce que nous sommes. En ce sens, une juste appréciation de la frontière est une condition de la vie dans un monde certes commun, mais qui respecte l’affirmation des individualités.

A propos du cycle de conférences « Puissances et impérialismes » :
« Tout empire périra », avait annoncé au début des années 1980 Jean-Baptiste Duroselle, l’un des pères de l’école française de Relations internationales. L’effondrement du bloc soviétique et l’avènement d’un monde multipolaire ont semblé un temps lui donner raison. Trente ans plus tard, l’empire russe est de retour ; et, avec lui, de nouvelles interrogations sur une notion d’équilibre des puissances un temps reléguée dans un passé occulté.  Quelles seront les puissances politiques, militaires, économiques de demain ? L’Europe en fera-t-elle partie ? L’invasion de l’Ukraine est ressentie comme la première étape d’un redécoupage du monde en nouveaux espaces géopolitiques. Seront-ils dessinés par la force, dans la concurrence des impérialismes, russes, chinois, américains, alors que semblait se profiler une mondialisation démocratique ?

Cette conférence fait partie d’un cycle de conférences. Pour vous inscrire à l’ensemble du cycle, cliquez ici

Prochaines dates :

• Conférence du 15 octobre.
• Conférence du 19 novembre.
• Conférence du 10 décembre.
• Conférence du 21 janvier.
• Conférence du 18 février.