L’encyclique Laudato Si’, 10 ans après
Si la publication de l’encyclique Laudato Si’ en 2015 ne fut pas la première parole ecclésiale au sujet de la crise écologique et de la responsabilité spirituelle, éthique et politique qu’elle implique, ce texte a cependant marqué une étape importante. Alors que le monde non-humain a pu être vécu dans l’expérience chrétienne comme le simple décor dans lequel se jouait l’histoire du salut de l’humanité, l’encyclique rappelle que c’est « avec toutes les créatures [que] nous marchons sur cette terre en cherchant Dieu » (LS 244) et invite, par suite, à une transformation radicale de nos « styles de vie ». 10 ans après, cette journée d’étude a pour ambition de faire se rencontrer des chercheuses et chercheurs de différentes institutions catholiques de recherche de Paris (Facultés Loyola Paris, ICP, Collège des Bernardins) afin de questionner ensemble les voix de « conversion écologique » que nous avons à mener, tant dans nos approches scientifiques que dans le monde.
Lieu : Académie du Climat, 2 place Baudoyer, Paris 4e (Salle Pépinière – RdC).
Au programme
09h00 – 10h30
- La crise environnementale comme creuset de renouvellement pour la théologie.
Marie-Caroline de Marliave et Béatrice Oiry, théologiennes, ICP.
10h30 – 12h00
- Laudato Si’ et l’écologie politique.
Elena Lasida, économiste, ICP, et Benoît Sibille, philosophe, ICP.
14h00 – 15h30
- Quelles ressources puiser dans le dialogue oecuménique pour penser les relations avec le vivant non- humain ?
Dominique Coatanea théologienne, Facultés Loyola Paris et Michel Fédou, théologien, Facultés Loyola Paris.
15h30 – 17h00
- L’écologie comme critique du paradigme technique.
Alessandro de Cesaris, chercheur post-doctoral en esthétique et philosophie de l’art, Collège des Bernardins, et Gemma Serrano, théologienne, Collège des Bernardins.
17h00 – 18h30
- Comment l’écologie renouvelle notre rapport à l’espace et au temps.
Grégory Quenet, historien de l’environnement, Collège des Bernardins et Orlic de Gélis, théologien, Collège des Bernardins.