L’action au cœur de la spiritualité : une dynamique révélée par les mystiques
Quand on parle de mystiques d’action, de quoi parle-t-on ? Dans son introduction au Mémorial de Pierre Favre, Michel de Certeau conteste le bienfondé de l’expression « mystique d’action » et propose de lui substituer celle de « mystique d’actifs ». Comment comprendre cette contestation d’une expression pourtant si répandue ? Après une réflexion préliminaire sur la notion d’action comprise dans le cadre de la « mystique », nous lirons des écrits de mystiques réputés être des hommes et des femmes d’action : Ignace de Loyola, Thérèse d’Avila, Marie de l’Incarnation, et plus récemment, Madeleine Delbrêl. Par ces lectures nous verrons comment mystique et action se déterminent mutuellement et nous envisagerons la place que la notion d’action peut prendre dans le champ de la théologie spirituelle.
Bibliographie
Ignace de Loyola, Écrits, éd. Maurice Giuliani, Paris, coll. Christus 76, DDB-Bellarmin, 1991
M. Giuliani, L’accueil du temps qui vient. Études sur saint Ignace de Loyola, éd. Jésuites, 2015
H. Arendt, Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1983
M. de Certeau, Le lieu de l’autre, ch. 14 « Mystiques », Gallimard, Seuil, rééd. 2005
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)