La voix des Églises à l’épreuve de la crise écologique
La crise écologique interpelle radicalement les Églises qui, pourtant, témoignent toutes de leur foi en un Dieu créateur et sauveur « du ciel et de la terre ». Comment les questions soulevées par cette crise rejaillissent-elles sur la théologie de nos différentes traditions ? Inversement, comment celles-ci se laissent-elles interroger par les défis écologiques ? Ces défis questionnent-ils nos manières de comprendre l’articulation entre justice et charité ? Quelles en sont les incidences sur l’anthropologie, sur la liturgie, sur la spiritualité ? Quelles sont les conséquences de la perspective partagée d’une « fin des temps » qui n’est pas réductible aux temps de la fin ?
On se propose, pour l’année 2024-2025, de réfléchir sur le grief d’anthropocentrisme qui est souvent reproché à la tradition chrétienne. Comment les diverses Églises réagissent-elles par rapport à ce grief ? Quelles ressources ont-elles pour penser la place de l’être humain et son rapport au monde ?
Le séminaire est animé par quelques théologien(ne)s appartenant à diverses Églises et représentant plusieurs institutions universitaires (Institut Supérieur d’Études Œcuméniques, Facultés Loyola Paris, Institut Protestant de Théologie, Institut Saint-Serge).
Inscription :
Le séminaire de recherche est ouvert à des enseignants et chercheurs ainsi qu’à des étudiants en cycle doctoral ou en 2e année de master. Le nombre des participants est limité.