Et Dieu créa… l’exégèse féministe !
5 soirées pour renouveler notre lecture des femmes dans la Bible grâce aux exégètes féministes
Faire de l’exégèse féministe, ce n’est pas simplement commenter les textes bibliques où apparaissent des femmes ; c’est avant tout prendre conscience de nos préjugés contemporains, des processus de « réduction au silence » (silencing) lorsque nous lisons ces textes anciens, et de l’engagement contre la violence. Cette approche, provocante mais suggestive, est moins répandue en francophonie que dans d’autres aires linguistiques. Pour montrer sa capacité à mieux éclairer les textes, nous lirons cinq figures féminines dans la Bible, chacune éclairée par le commentaire d’une femme exégète.
Bibliographie
La femme anonyme de l’onction à Béthanie (Mc 14) et Elisabeth Schüssler Fiorenza, En mémoire d’elle
Yaël, la femme qui subvertit le viol de guerre (Jg 4) et Irmtraud Fischer, Des femmes messagères de Dieu
La concubine violée puis démembrée (Jg 19) et Gale A. Yee, « Judges 17–21 and the Dismembered Body », Judges and Method
Judith décapitant Holopherne et Tracy M. Lemos, « Shame and Mutilation of Enemies in the Hebrew Bible », journal of Biblical Literature
Marie-Madeleine, « ni pute ni soumise », et Jane Schaberg, The Resurrection of Mary Magdalene
Avec ces enseignant(e)s :
75 % jeunes de moins de 26 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
Journées d’études : gratuité pour les étudiants
(un justificatif pourra être demandé)