Danser, penser, respirer
du corps à l'esprit
Éthique, empathie et danse
Danser, à quoi ça sert ?
À rien, c’est accessoire.
Déjà, parce que c’est humain : tout le monde danse ou peut danser, même si l’on peut étudier des techniques de danse. Danser n’a donc rien d’original et ne produit rien d’utile.
En outre, parce que c’est contagieux : si je vois quelqu’un danser, j’ai l’impression qu’il se passe quelque chose en moi, qui parfois me remue ou parfois me dérange.
Donc danser ne sert à rien : c’est naturel, et c’est parfois gênant, parce que cela me rappelle que j’ai un corps, que je suis un être incarné.
Mais si danser me révèle que je suis un être humain et incarné, n’est-ce pas absolument essentiel ?
Bibliographie
E. Ballanfat, La Traversée du corps. Paris, Hermann, 2015.
J. Beauquel, Danser, une philosophie, Carnets Nord, 2018.
E. Bigé, Mouvementements? Paris, La Découverte, 2023.
A. Boissière, et C. Kintzler, éditeurs, Approche philosophique du geste dansé. Presses universitaires du Septentrion, 2006.
C. Leroy, Phénoménologie de la danse. De la chair à l’éthique, Hermann, 2021.
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)