Congar
À la page 511 du tome II de Mon journal du Concile, daté du 7 décembre 1965, veille de la clôture définitive du concile, Congar o.p. (1904-1995) écrit : « Au Concile même, j’ai été mêlé à beaucoup de travaux, au-delà d’une influence générale de présence et de parole. Sont de moi : … ». Si l’on en croit l’auteur de ces lignes, au moins 10 % des ± 550 pages définitives de Vatican II seraient donc de lui. En quel sens ?
La trajectoire personnelle de Congar est pourtant l’histoire d’une épreuve. Dès 1950, il comprend qu’une instruction est en cours au Saint-Office contre plusieurs de ses ouvrages. Il publia en effet plus d’une cinquantaine de livres et des centaines d’articles, souvent novateurs.
On pourrait organiser sa pensée autour des quatre polarités suivantes : unité de l’Église et diversité des confessions doctrinales ; ministère ordonné et apostolat des laïcs ; christologie et pneumatologie ; primat pontifical et collégialité épiscopale. Son ecclésiologie vraiment théologique est une émergence caractéristique du XXe siècle catholique.
Au cours de 13 séances de séminaire, nous essayerons de poser quelques jalons dans cet immense massif des écrits de Congar.
Bibliographie
Congar, Vraie et fausse réforme dans l’Église, Paris, Cerf, 1950.
Congar, Jalons pour une théologie du laïcat, Paris, Cerf, 1953.
Congar, L’Église. De saint Augustin à l’époque moderne, Paris, Cerf, 1970.
Congar, Je crois en l’Esprit Saint, Paris, Cerf, 1979-1980 (3 vol.), 1995 (en 1 vol.).
Congar, Église et papauté, Paris, Cerf, 1994.
Avec ces enseignant(e)s :
75 % jeunes de moins de 26 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
Journées d’études : gratuité pour les étudiants
(un justificatif pourra être demandé)
