Anthropologie théologique
Eschatologie, anthropologie théologique fondamentale, grâce et péché originel
Les bouleversements que connaît aujourd’hui l’humanité suscitent des débats éthiques et ecclésiologiques souvent conflictuels. Il importe plus que jamais de s’y orienter à la lumière des vérités anthropologiques fondamentales révélées par Dieu en Jésus, son Fils, qui « manifeste pleinement l’homme à lui-même et lui dévoile sa plus haute vocation » (Vatican II). En dialogue avec la philosophie contemporaine, il s’agira de penser l’humain créé à l’image de Dieu, appelé à être pleinement humanisé, malgré son péché, par la grâce d’une divinisation qui le conforme au Christ, crucifié et ressuscité.
« Qu’est-ce donc l’homme pour que tu penses à lui, l’être humain pour que tu t’en soucies ? » (Ps 8, 5)
Si Dieu est un Dieu pour l’homme, à quelle vocation destine-t-il l’être humain ? À la vraie vie, que le Nouveau Testament appelle « vie éternelle ». Une vie vivante, pleinement humaine, et qui n’est possible que quand l’être humain croit, aime et espère.
Notre cours réfléchira ainsi à ce que peut signifier, dans le contexte qui est le nôtre, un humain vivant à l’image du Vivant (Ap 1, 18).
Bibliographie
Ladaria, Luis F., Mystère de Dieu et mystère de l’homme, t. II, Anthropologie théologique, Parole et Silence, 2011.
Lecuit, Jean-Baptiste, Quand Dieu habite en l’homme. Pour une approche dialogale de l’inhabitation trinitaire, « Cogitatio Fidei », Cerf, 2010.
Sesboüé, Bernard, L’homme, merveille de Dieu. Essai d’anthropologie christologique, Salvator, 2015.
—, La résurrection et la vie. Petite catéchèse sur les choses de la fin, Desclée De Brouwer, 1990.
— (dir.), L’homme et son salut, « Histoire des dogmes », II, Desclée, 1995.
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)