Chine Plurielle : Filmer le réel en Chine, chronique d’une expérience singulière
Le cinéma a une longue histoire en Chine et pas seulement par le biais d’Hollywood. Le Shanghai des années 30 a été une période faste dans laquelle a évolué par exemple la dernière épouse du Président Mao, Jiang Qing.
Après la prise du pouvoir par le PCC, le cinéma est devenu une arme de propagande dans les mains du régime qui y exalte sa vision de l’histoire présente et à venir, et met en valeur les modèles à imiter. Le cinéma d’auteur n’y trouve sa place qu’en faisant les concessions nécessaires et en profitant des rares périodes d’ouverture. Ce n’est pas le cas actuellement.
Reste le reportage pour autant qu’il ne fasse pas de politique et ne s’intéresse pas à des sujets tabous comme l’armée, la police ou le parti. C’est néanmoins un champ très vaste qui peut traiter des minorités, de la maladie, ou de la famille par exemple. En restant discret, un réalisateur peut se lancer dans le tournage d’un film. Les problèmes commencent quand il faut se faire distribuer et pour trouver des salles accueillantes. La censure est pleine d’oeuvres qui y sont prisonnières pour toujours. Cela n’empêche pas les réalisateurs de travailler et de produire.
Cela fait plus de vingt ans que Michel Noll, producteur et réalisateur de films basé à Paris, a créé le festival ‘Ecrans de Chine’ qui fait connaître des courts et moyens métrages de réalisateurs chinois. C’est de cette industrie qu’il viendra nous parler avec des exemples concrets.
Avec ces enseignant(e)s :
60 % jeunes de moins de 30 ans
30 % demandeurs d’emploi
20% deux personnes composant le couple
(un justificatif pourra être demandé)